Les vacances sont là ! Suivez nos conseils pour partir serein avec ou sans votre animal !

Emmener votre chien en vacances d’été est une décision qui ne s’improvise pas, en particulier si vous voyagez hors de France. En effet, nombre de pays imposent de sévères restrictions à l’importation (même provisoire) des animaux de compagnie. Par ailleurs, le voyage en lui-même peut être source de problèmes, surtout si votre chien n’en a pas l’habitude. Enfin, le changement de milieu et de saison expose votre compagnon à de nouveaux dangers qui nécessitent quelques précautions. C’est le cas en particulier lors des vacances d’été, où les dangers sont multiples et variés pour votre chien qui peuvent à eux seuls gâcher le séjour de votre chien… et aussi le vôtre !

En fonction de votre destination, il faudra s’adapter à :

  • Climat et température : chaleur et humidité inhabituelles pour votre chien.
  • Faune et flore : forêts, pins, épillets, plage, insectes, parasites, chenilles, serpents …
  • Mode de vie : environnement inconnu, sorties plus longues, en pleine nature, activités sportives …
  • Maladies propres à votre destination : leishmaniose, dirofilariose …

Connaître ces risques avant de partir vous permettra de mieux surveiller votre chien, pour des vacances plus sereines. En cas de doute, signalez toute observation à votre vétérinaire: réagir dès les premiers signes améliore la prise en charge et le pronostic médical en cas de souci de santé chez votre chien.

En résumé

Consultez un vétérinaire avant le départ : conseils et mise en place de protections.

Soyez toujours attentifs lors des sorties : attention aux envenimations, aux épillets …

Inspectez votre animal régulièrement : tiques, épillets, signes cliniques …

Veillez à ce que votre animal dispose toujours d’eau et d’ombre pour parer aux coups de chaleur.

À la moindre anomalie, consultez un vétérinaire !

Vous faites garder votre animal

Partir en vacances-ou même en week-end avec son chien n’est pas toujours facile : certains hôtels, campings, locations saisonnières acceptent les animaux, mais ce n’est pas la majorité ! De plus, parfois votre compagnon déteste les longs voyages, ou son état de santé ne les lui permet pas. Alors quelle solution adopter ? Quel compromis entre le bien-être de votre chien, ses besoins, les vôtres, et le budget ? Petit tour d’horizon des différents modes de garde…

  1. La famille ou les amis

Ils seront certainement ravis de vous faire plaisir, et c’est gratuit! Mais ont-ils le temps, l’espace, la patience pour garder votre compagnon ? Si c’est oui, alors pas d’hésitation, mais n’oubliez pas de leur transmettre tous les renseignements indispensables, ni d’acheter suffisamment d’aliments pour la durée du séjour

  1. Le chenil ou la pension pour chiens

Laisser son chien dans un chenil ou une pension n’est pas une décision facile à prendre. Votre animal va se retrouver dans un espace limité. Cela peut s’avérer traumatisant si ce séjour n’a pas été préparé: n’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire, à des gens qui ont eu recours à ce mode de garde, afin de vous faire une idée. Allez visiter, posez toutes les questions concernant l’alimentation, les sorties, les soins, les jeux, etc… Renseignez-vous aussi sur les coûts, afin de les comparer à d’autres modes de garde.

  1. Le Dog Sitting

Ce concept se développe aujourd’hui de plus en plus : le pet-sitter vient chez vous plusieurs fois dans la journée, prend soin de votre chien, le nourrit, le promène, joue avec lui. Éventuellement, vous pouvez jumeler le dog-sitting avec un home-sitting, et vous faites d’une pierre deux coups : la personne habite chez vous et garde la maison et le chien! L’avantage pour votre chien est qu’il reste dans un endroit connu et rassurant en votre absence, il conserve ses repères. Renseignez-vous sur les tarifs, et surtout sur la confiance que vous pouvez accorder à une personne à qui vous laissez les clés de chez vous… Nous vous proposons une liste de pet sitters dans la région !

  1. La famille d’accueil ou l’échange de garde

Solution intéressante pour les chiens sociables ! Souvent, les familles d’accueil ont à cœur de chouchouter votre animal. Il est aussi possible, via des sites internet, de faire un échange de garde ; ainsi, quand la famille d’accueil part en vacances, vous vous engagez à vous occuper de son animal. Cela nécessite une ou plusieurs rencontres préalables, voire un essai de courte durée. Mais c’est aussi la possibilité de créer des liens d’amitié entre chiens et propriétaires! Pour vous aider dans votre choix, votre vétérinaire est un excellent interlocuteur. Il connaît certainement de bonnes adresses de pensions, des clients désireux de faire des échanges de garde, des amoureux des chiens qui souhaitent accueillir un ou deux chiens en garde ponctuelle, ou encore des étudiants souhaitant devenir dog-sitters…

  1. Avant de confier votre animal

Pensez à laisser les consignes : habitudes alimentaires, de promenade, fragilités éventuelles, jouets favoris… Vérifiez ses vaccinations (pour un séjour en chenil, un vaccin contre la toux de chenil est recommandé), son traitement antiparasitaire (parasites externes et internes) ; laissez son carnet de santé, son certificat d’identification, les coordonnées de votre vétérinaire et des urgences, les numéros où l’on peut vous joindre. Au retour, en fonction du mode de garde, il sera peut-être nécessaire de faire quelques vérifications (parasites) et mises au point (alimentation, obéissance pour éviter la prise de « mauvaises » habitudes en notre absence…)

  1. En vacances, protégez votre chien contre la toux de chenil

Cette maladie infectieuse respiratoire, proche de la coqueluche, est très contagieuse : un simple contact nez à nez suffit. En pension ou en chenil, mais aussi sur votre lieu de vacances, votre chien peut rencontrer de nombreux congénères inconnus, ce qui augmente le risque. Certaines pensions exigent que votre chien soit vacciné, pour le protéger et protéger les autres : c’est un gage de sérieux. Parlez-en à votre vétérinaire.

Vous partez en vacances avec votre animal

Avant de partir

Effectuez un contrôle avant de partir 

Avant le départ, vérifiez que vous disposez bien de tous les documents relatifs à votre chien, des médicaments correspondants à ses traitements en cours, du numéro de téléphone de votre vétérinaire habituel et de celui d’un vétérinaire sur votre lieu de villégiature, ainsi que d’une petite trousse à pharmacie pour les soins d’urgence. Assurez-vous également que les animaux sont acceptés sur votre lieu de vacances.

  1. Visite chez son vétérinaire

Je consulte mon vétérinaire traitant avant le départ. Je trouve à la clinique les informations et les conseils sur :

  • L’état de santé de mon compagnon et les conseils relatifs à l’endroit de mes vacances
  • La mise en place de protections antiparasitaires et vaccinales adaptées
  • La réalisation des démarches nécessaires. Attention, pour la mise en place d’une vaccination contre la leishmaniose, prévoir un passage chez votre vétérinaire au moins un mois avant le départ.
  • Vérification des coordonnées liées à la puce électronique de mon compagnon pour être sûr de le retrouver s’il fugue pendant les vacances.

 

 

  1. S’assurer que ses vaccins sont à jour

Il faut vérifier avant de partir que les vaccins de votre animal sont à jour et cohérentes par rapport au risque à la législation propre à votre destination.

  1. Législation et départ à l’étranger

Pour la plupart des destinations européens il suffit que son animal soit identifié avec une puce électronique, possède un passeport et que sa vaccination anti-rabique soit à jour. Il y a cependant certaines exceptions qu’il faut connaître, nous vous les détaillons dans cet article.

Prévoir la valise de mon chien

Je prends ses effets habituels, avec notamment :

  • Laisse, collier, gamelle (il existe des gamelles de voyage pliantes permettant de donner à boire à son chien pendant le trajet).
  • muselière (dont le port peut être exigé sur le lieu de vos vacances)
  • une trousse de secours (désinfectant, nettoyant pour les yeux, pince à tique, thermomètre…)
  • sacs à déjections
  • ses papiers (passeport, carnet de vaccination, carte d’identification, ordonnances…).

Le trajet

Quelle que soit la façon de voyager retenue, si vous savez que malgré toutes vos précautions, votre animal risque d’être malade ou agité, votre vétérinaire peut vous prescrire des traitements adaptés. Ils vous aideront à voyager plus sereinement. Antivomitifs ou sédatifs, ils peuvent réellement améliorer le confort de toute la famille.

 

  1. En voiture

La joie du départ en vacances… Les bagages enfin rangés dans le coffre, les enfants sagement installés sur la banquette arrière… Ne pas oublier qu’Hector, le chien de la famille, mérite aussi d’être bien installé ! En effet, en voiture, le stress est responsable de la majorité des problèmes de transport. Votre chien doit être familiarisé avec la voiture avant le voyage. N’hésitez pas à lui faire visiter l’habitacle, moteur coupé, aussi souvent que possible. Habituez-le aussi à de courts trajets que vous aurez rendus agréables grâce à des récompenses.

Une température fraiche (20° maximum) dans l’habitacle et des pauses fréquentes sont les clés d’un voyage serein. N’oubliez pas non plus que votre animal, pour sa sécurité et la vôtre, doit être attaché dans la voiture. Des harnais que l’on peut fixer aux ceintures de sécurité existent, mais l’idéal est que l’animal soit installé dans une cage de taille adaptée, fixée dans le coffre. La cage constitue pour l’animal un espace rassurant et un vrai gage de sécurité en cas d’accident. Le jour du grand voyage, ne le nourrissez que très peu, mais faites-le boire régulièrement. La présence de ses jouets ou le fait de mâcher quelque chose devrait permettre à votre chien de se distraire pendant le trajet.

Autres moyens de transport

Si vous voyagez en train

Tenez-le constamment en laisse et prévoyez une muselière au cas où (si un de vos voisins ou le contrôleur l’exige). Sachez que vous devrez impérativement vous acquitter d’un billet pour votre chien. S’il pèse plus de 6 kg, il vous en coûtera environ 50% du prix d’un billet de seconde classe. En-deça de ce poids, votre compagnon pourra voyager dans un sac de transport (dont les dimensions ne doivent pas excéder 45 x 30 x 25 cm) pour une somme forfaitaire de 5 €.

Si vous voyagez en avion

Chaque compagnie imposant une législation particulière, il est impossible d’établir ici une règle générale. Sachez que selon la taille de votre chien, il pourra vous accompagner en cabine ou devra voyager en soute.

Une fois sur place

Ça y est, vous êtes enfin sur place ! Voici quelques conseils pour que tout se passe bien dès l’arrivée

  • Repérez la clinique vétérinaire la plus proche, on ne sait jamais.
  • Explorez votre nouvel environnement afin de repérer les lieux : présence de nids de chenilles processionnaires dans les pins, les essaims, les fourmilières …
  • Vérifiez que des coins ombragés sont disponibles dans l’environnement pour que votre chien ne souffre pas de la chaleur

Hébergements et plages pet friendly

Assurez-vous que votre chien est le bienvenu 

Êtes-vous sûr que votre compagnon est accepté sur votre lieu d’hébergement ? Et sur les plages que vous comptez fréquenter ?

Voici quelques astuces pour trouver un lieu qui acceptera votre chien pendant vos vacances.

Visitez le site Emmenetonchien.com. Appartements, campings, chambres d’hôtes… vous ne trouverez que des destinations pro-canines !

Des campings acceptent les chiens. Vous pouvez en trouver sur les sites Toocamp, Yelloh Village pour le haut de gamme, ou encore Tohapi qui propose une sympathique liste de campings où les chiens sont autorisés.

L’appli 30 millions d’amis Vacances est une appli gratuite pour trouver des lieux de vacances où les animaux sont acceptés (et pour faire garder votre animal). Elle est à télécharger sur Google Play pour Android ou sur l’App Store.

Ne baissez pas les bras trop vite parce que même si les choix sont fréquemment restreints, il y a de quoi trouver un lieu de vacances qui accepte les chiens ! Il est conseillé de passer un petit coup de fil pour vérifier que l’endroit choisi accepte toujours les chiens. En effet, il n’est pas rare que les endroits qui acceptent les chiens changent leurs règles ou décident de les interdire d’une année sur l’autre.

Pour trouver une plage où les chiens sont admis, vous pouvez utiliser cet outil de recherche. Ce n’est pas toujours évident car cela peut aussi changer d’une année à l’autre. Et il peut y avoir une partie de plage autorisée aux chiens et/ou des horaires à respecter. La meilleure façon d’en avoir le cœur net, pour votre lieu de vacances à la mer, c’est de contacter la mairie de la commune où se trouve la ou les plages.

N’oubliez pas d’emporter des sacs pour ramasser les déjections et le courant passera bien mieux avec les autres vacanciers !

Méfiez-vous de la chaleur

Les chaleurs estivales provoquent chez le chien une déshydratation rapide ; c’est pourquoi vous devez tenir en permanence de l’eau à disposition de votre compagnon.

Le coup de chaleur peut survenir suite à un effort intense et prolongé, un passage à un environnement plus chaud sans acclimatation (voyage dans le sud), ou un confinement dans un endroit chaud et mal ventilé (voiture). Laisser un animal dans une voiture, même fenêtres ouvertes, et même à l’ombre, peut provoquer un coup de chaleur mortel. Les signes à repérer sont des difficultés à respirer, un halètement marqué, un chien inconfortable qui ne trouve par sa position, cherche un endroit frais et aéré. Il faut alors le refroidir en l’enveloppant dans une serviette humide (mais pas glacée) et l’amener rapidement chez un vétérinaire en ouvrant les fenêtres de votre véhicule pour le ventiler.

Pour éviter un coup de chaleur

Pour éviter un coup de chaleur

  • favorisez les sorties, le jeu, et l’alimentation aux périodes fraîches le matin de préférence
  • votre chien doit toujours disposer d’un coin d’ombre frais et aéré (par exemple garage, cave, salle d’eau …)
  • proposez-lui à boire régulièrement et laissez l’eau disponible à volonté
  • mouillez, brumisez et ventilez votre animal plusieurs fois par jour pendant les périodes chaudes
  • avec de l’eau fraîche mais surtout pas glacée (risque d’hydrocution)
  • en cas de doute : prenez sa température elle doit être comprise entre 38 et 39°C.

Soyez attentif à la plage !

Ne laissez pas votre chien boire de l’eau de mer, sous peine de le voir souffrir de diarrhées. Pour éviter les irritations provoquées par le sable et le sel, pensez également à le rincer à l’eau claire et lui nettoyer les yeux après chaque visite à la plage.  

Lors d’une sortie à la plage avec votre animal, soyez attentifs aux éléments suivants :

  • La combinaison eau salée + sable + vent peut provoquer des irritations entre les doigts ou au niveau des yeux (conjonctivite). Si vous observez des rougeurs, que votre chien semble avoir mal, se lèche anormalement, rincez la partie concernée à l’eau douce et consultez un vétérinaire si la gêne persiste.
  • La chaleur associée aux efforts physiques entraîne la soif et le risque d’abreuvement dans la mer. Evitez absolument que votre chien ingurgite trop d’eau de mer, il pourrait être victime d’une intoxication au sel, dont les signes cliniques sont : abattement, raideurs, tremblements voire convulsions, ou encore diarrhées et vomissements. Si vous observez ces signes, consultez un vétérinaire au plus tôt.
  • Les insolations et coups de chaleur sont aussi à prévenir (cf partie consacrée)

Quelques conseils utiles pour prévenir ces risques :

  • Rincez votre animal à l’eau douce et séchez le après la sortie
  • Proposez régulièrement à boire de l’eau potable à votre chien avant et pendant la sortie à la plage
  • Faites en sorte autant que possible qu’il dispose d’un coin à l’ombre et ventilé.

La baignade

Si votre chien n’aime pas se baigner, ne le forcez pas. Si, au contraire, il apprécie la baignade, veillez à ce qu’il ne parcourt pas une distance supérieure à ses possibilités de nageur. Il est peut être peu sportif durant l’année et un entraînement progressif est nécessaire. L’effort doit toujours être proportionnel à l’âge et la taille de votre chien. Consultez votre vétérinaire avant le départ.

Faites-le sortir dès que vous constatez le moindre signe de fatigue ou un tremblement des membres.

Même s’il ne trempe que le bout des pattes, faîtes attention à ce que votre chien ne boive pas d’eau salée. Cela provoque souvent des diarrhées importantes.

Après les bains, un rinçage à l’eau douce, avec séchage si nécessaire est indispensable. Un bain de mer à l’eau salée peut provoquer des démangeaisons et des irritations de la peau. N’oubliez pas de rincer le pelage et les coussinets.

Les sorties à la campagne et dans les jardins

Les nuisances les plus fréquentes pour votre chien pendant vos vacances dans le sud, dans les jardins et à la campagne sont les suivantes :

  • Les épillets, pendant tout l’été (saison propice à la floraison des graminées)

Les épillets sont des éléments végétaux issus des graminées qui s’accrochent au pelage des animaux et pénètrent parfois dans leurs oreilles, leurs yeux, leurs narines ou entre leurs doigts. Leur forme leur permet de progresser à travers les tissus mous de l’organisme en causant des lésions, sans retour en arrière possible. Pour prévenir des nuisances dues aux épillets surveillez attentivement votre chien pendant et au retour des balades, et retirez les épillets accrochés au pelage de votre animal dès que vous les repérez. Evitez de passer par les champs de graminées. Brossez votre animal régulièrement afin d’éliminer les débris végétaux de son pelage. Les signes cliniques diffèrent selon la localisation de l’épillet, cela peut aller d’une oreille qui démange, à des éternuements incessants, une boiterie, un œil douloureux et irrité… Il faut alors immédiatement consulter un vétérinaire afin qu’il procède au retrait de cet épillet avant qu’il ne progresse trop loin.

 

  • Les envenimations, par les insectes, les scorpions ou les vipères…
    • Les responsables: Abeilles, Guêpes, Frelons, Fourmis, Bourdons, Vipères, Scorpions, Araignées
    • Les signes
      • Douleur : Jappements, Boiterie…
      • Gonflements
      • Rougeurs
      • Allergie : Urticaire, Etat de choc.
    • Que faire ?

Empêchez votre animal de prendre l’habitude de jouer avec des insectes. En cas d’envenimation, rendez vous immédiatement chez un vétérinaire. Ne tentez surtout pas de poser un garrot.

Combattez les parasites et les maladies transmissibles :

L’été et les grandes chaleurs favorisent la prolifération des parasites du chien : les puces, les tiques (qui peuvent transmettre la piroplasmose, la maladie de Lyme et l’ehrlichiose), les aoûtats et même les moustiques (vecteurs de la leishmaniose et de la dirofilariose). Pensez à consulter votre vétérinaire afin qu’il vous indique les traitements anti-parasitaires adéquats selon votre destination.

 

  1. Les tiques et les puces

Les tiques peuvent être à l’origine de maladies graves. Au retour de promenade, inspectez votre animal, et si vous trouvez une tique, retirez-la avec une pince adaptée. Il est fréquent de rencontrer des puces dans le sable à la plage. Le meilleur moyen de lutte reste la prévention à l’aide de produits vétérinaires adaptés.

Si par la suite votre animal présente des signes cliniques anormaux, consultez un vétérinaire.

  1. La Leishmaniose
    1. Qu’est-ce que la leishmaniose ?

La leishmaniose est une maladie parasitaire souvent incurable, grave, voire mortelle. Elle est causée par un parasite microscopique : Leishmania infantum, transmis par les piqûres de petits moucherons appelés phlébotomes. Ces insectes sont largement répandus en région méditerranéenne. Les premiers signes peuvent apparaître plusieurs mois après la contamination : perte de poids et/ou de poils, abattement, saignements de la truffe, griffes anormalement longues, boiteries. Quand la leishmaniose est diagnostiquée chez un chien, son espérance de vie moyenne est de deux ans. Les traitements existants sont longs (souvent à vie), lourds et onéreux.

 

  1. Comment protéger mon chien contre la leishmaniose ?

Plusieurs moyens de prévention existent. Aucun n’est efficace à 100%, mais en les combinant, on obtient de bons résultats :

  • Antiparasitaires externes (colliers, pipettes, spray) : repoussant les phlébotomes, ils permettent d‘éviter les piqûres et demeurent indispensables même pour les animaux vaccinés.
  • Vaccination : elle n’empêche pas l’infection mais elle permet de :
    • freiner le parasite suite à l’infection par le phlébotome
    • réduire le risque de déclencher la maladie, si votre chien est infecté. Une précaution complémentaire utile : gardez votre animal à l’intérieur en fin d’après-midi avant la période d’activité des phlébotomes

 

  1. La Dirofilariose

La dirofilariose est une maladie du sud de l’Europe. Elle est due à un ver parasite (Dirofilaria immitis) transmis par des moustiques. Les vers se logent dans le coeur et les artères du chien et provoquent, le plus souvent, une fatigabilité, des difficultés à respirer, une toux chronique, puis des complications graves. Attention, la maladie est mortelle en l’absence de traitement. Pour prévenir la maladie, parlez-en à votre vétérinaire pour :

  • Limiter les piqûres de moustiques à l’aide d’un antiparasitaire externe.
  • Éliminer les larves du parasite à l’aide d’un antiparasitaire interne à administrer tous les mois (ou au retour du voyage si celui-ci dure moins d’un mois

Le retour

Toute modification de son état clinique doit vous inciter à consulter un vétérinaire. Voici une liste non exhaustive des signes qui doivent vous alerter et vous amener à consulter : Perte d’appétit, abattement, perte de poids, problèmes de peau, troubles digestifs, troubles respiratoires Nous vous recommandons également de vermifuger votre animal à votre retour de voyage. Parlez-en à votre vétérinaire.

Peut-on voyager avec son chat ?

Sauf exception, un chat n’aime pas changer ses habitudes et apprécie peu les voyages et les changements de lieux. Il est très attaché à son territoire et met du temps à s’adapter à un nouvel environnement. Inutile de dire que plus le chat vieillit, moins il apprécie qu’on perturbe sa routine ! Inutile de faire subir le stress d’un voyage à votre chat s’il s’agit juste de partir une fin de semaine à la campagne. Non seulement le trajet pourra être pénible mais vous risquez aussi de le perdre ou de rendre la vie impossible à tout votre entourage à cause de votre chat !

a.   Un chat est un animal territorial

La plupart des chats, et en particulier les chats âgés, sont plus attachés à leur environnement qu’à leur propriétaire. Une courte séparation d’avec ce dernier les affecte moins qu’un changement de lieu. De plus, si le chat n’est pas habitué au panier de transport et à la voiture, il n’appréciera pas forcément l’aventure.

Bref, réfléchissez bien avant d’emmener un chat âgé en voyage : ne le faites que si c’est pour une période longue et respectez bien un certain nombre de précautions.

b.   Prévenir le mal des transports

Si le chat est stressé, il risque de gémir, miauler, voire vomir pendant le trajet. Pour un chat âgé sensible au stress, un traitement préventif s’impose avant d’envisager un long trajet. Le vétérinaire saura vous conseiller un médicament adapté en fonction de l’âge et de la santé de votre chat. Il s’agit surtout de limiter son anxiété.

c.   Choisir un panier de transport facilement nettoyable

A cause du stress, votre chat va probablement salir son panier pendant le voyage. N’oubliez pas d’emporter de quoi changer la garniture du panier au cas où le chat urinerait ou défèquerait pendant le voyage. Sinon l’odeur peut vite devenir insupportable dans la voiture !

d.   Penser au bien-être du chat pendant le voyage

Un trajet long implique de pouvoir nourrir et abreuver le chat avant d’arriver à destination. Une boîte équipée de gamelles pouvant être accrochées aux parois peut être utile, pour éviter que tout se renverse.

Un coussin confortable au fond de la boîte sera très apprécié par votre chat. Vous pouvez aussi placer dans la boîte un vieux vêtement vous appartenant. Grâce à cette odeur familière et rassurante, votre chat sera moins inquiet quand il devra être transporté dedans.

Il est conseillé de poser le panier sur le plancher du véhicule, derrière un siège avant. C’est là qu’il sera le plus en sécurité. Vérifiez que la cage est posée bien à plat et qu’elle ne risque pas de bouger.

Une fois en route, adoptez une conduite douce : pas d’accélération, pas de coups de frein brutaux ni de virages sur les chapeaux de roue. Si vous mettez la radio, mettez le volume au minimum ! Parlez tranquillement dans la voiture et dites aux enfants de ne pas crier pour que le chat reste calme.

Pendant le trajet, la température doit rester confortable : en l’absence de climatisation, protégez protéger le chat du soleil et aérez l’habitacle au maximum. Ne mettez pas la boîte du chat juste derrière le pare-brise !